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Stopper sa consommation d'alcool avec l'hypnose

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Les personnes atteintes de maladie alcoolique souffrent d’une dépendance organique à l’ingestion d’alcool. Les cellules du patient, en particulier les cellules cérébrales, réclament leur dose régulière d’alcool.

Chaque alcoolique a un profil différent selon son environnement social, la quantité et la nature de l’alcool ingéré et surtout sa personnalité. De manière générale, il semble que ces personnes utilisent l’alcool comme un traitement. Pour calmer leur timidité, leur fragilité émotionnelle, leur difficulté à affronter les autres ou les problèmes de la vie, ils absorbent beaucoup trop de vin ou d’alcool. Le soulagement attendu ne vient pas. Les problèmes ne sont toujours pas résolus ; ils sont même aggravés. Ils sont dans une impasse.

Accompagnement

De nombreux interlocuteurs professionnels peuvent vous aider à réduire votre consommation d’alcool, à commencer par le médecin de famille. Aussi, les Centres de Soins, d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie proposent un suivi gratuit et anonyme. Enfin, il existe des médecins addictologues.

Un accompagnement psychologique est fortement recommandé. Plusieurs approches sont envisageables :

  • la psychanalyse, pour un travail en profondeur sur les origines de la dépendance

  • La thérapie cognitivo-comportementale, pour une approche centrée sur les schémas de pensée et de comportement à modifier

  • Les thérapies brèves, notamment l’hypnose, qui travaille à la fois sur les schémas inconscients, et sur la modification des comportements. L’intérêt des thérapies brèves tient à la rapidité des résultats. L'hypnose vient en complément des autres thérapies.

 

Traitements médicamenteux

Aujourd’hui, plusieurs médicaments peuvent être prescrits, pour réduire sa consommation d’alcool, et aider au maintien de l’abstinence après le sevrage. On peut citer entre autres le baclofène, le naltrexone, ou encore le disulfirame.

Ces traitements sont efficaces, mais certains provoquent des effets indésirables importants (diarrhées, nausées, vertiges, troubles de l’humeur…).

Pour les personnes souffrant d’alcoolisme chronique, un suivi médical est vivement recommandé. En effet, certains symptômes de sevrage peuvent être dangereux.

Efficacité de l’hypnose

L'hypnose pour traiter l'alcoolisme permet une modification durable des automatismes de pensée et de comportement, en très peu de séances.

En psychanalyse, le travail est centré sur les causes de l’addiction, et s’inscrit dans un temps long. Au contraire, en hypnose, le travail est centré sur les comportements et les solutions. Cela permet d’obtenir rapidement des résultats, bien qu’un travail de fond soit souvent nécessaire en parallèle.

Les premiers travaux sur l’hypnose pour se libérer de l’alcoolisme datent des années 50 et 60. Une étude publiée en 1959, réalisée sur 24 patients atteints d’alcoolisme chronique, montre des résultats très prometteurs : au bout de 9 mois de suivi, seuls 4 patients ont rechuté (1)‌. Une autre étude, publiée cinq ans plus tard, aboutit aux mêmes conclusions sur l’efficacité de l’hypnose (2). Dans les deux cas, la technique utilisée sur les patients est celle de l’aversion : cette méthode, qui vise à dégoûter le patient de l’alcool, est très couramment employée pour le traitement des addictions.

Au cours des décennies suivantes, d’autres stratégies ont été étudiées, comme les séances de groupe (3)‌, ou des modèles de défense et de conditionnement (4)‌. Systématiquement, les recherches mettent en évidence deux facteurs clés de réussite de l’hypnothérapie pour l’alcoolisme : la motivation initiale du patient (celui-ci doit vouloir se faire aider) et la relation avec le thérapeute (5)‌.

Plus récemment, une étude de 1991 a mis en évidence l’impact positif de l’hypnose pour traiter l'alcoolisme chez des personnes en cours de guérison : elle montre notamment que la thérapie facilite la gestion du stress et l’autodiscipline (6)‌.

Enfin, une étude publiée en 2011 s’est intéressée à l’efficacité de la thérapie intensive (sessions quotidiennes d’hypnose) sur plusieurs types d’addiction, incluant l’alcoolisme : les résultats sont concluants, avec un taux de succès de 77% un an après le traitement (7‌).

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Accompagnement

De nombreux interlocuteurs professionnels peuvent vous aider à réduire votre consommation d’alcool, à commencer par le médecin de famille. Aussi, les Centres de Soins, d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie proposent un suivi gratuit et anonyme. Enfin, il existe des médecins addictologues.

Un accompagnement psychologique est fortement recommandé. Plusieurs approches sont envisageables :

  • la psychanalyse, pour un travail en profondeur sur les origines de la dépendance

  • La thérapie cognitivo-comportementale, pour une approche centrée sur les schémas de pensée et de comportement à modifier

  • Les thérapies brèves, notamment l’hypnose, qui travaille à la fois sur les schémas inconscients, et sur la modification des comportements. L’intérêt des thérapies brèves tient à la rapidité des résultats. L'hypnose vient en complément des autres thérapies.

 

Traitements médicamenteux

Aujourd’hui, plusieurs médicaments peuvent être prescrits, pour réduire sa consommation d’alcool, et aider au maintien de l’abstinence après le sevrage. On peut citer entre autres le baclofène, le naltrexone, ou encore le disulfirame.

Ces traitements sont efficaces, mais certains provoquent des effets indésirables importants (diarrhées, nausées, vertiges, troubles de l’humeur…).

Pour les personnes souffrant d’alcoolisme chronique, un suivi médical est vivement recommandé. En effet, certains symptômes de sevrage peuvent être dangereux.

Efficacité de l’hypnose

L'hypnose pour traiter l'alcoolisme permet une modification durable des automatismes de pensée et de comportement, en très peu de séances.

En psychanalyse, le travail est centré sur les causes de l’addiction, et s’inscrit dans un temps long. Au contraire, en hypnose, le travail est centré sur les comportements et les solutions. Cela permet d’obtenir rapidement des résultats, bien qu’un travail de fond soit souvent nécessaire en parallèle.

Les premiers travaux sur l’hypnose pour se libérer de l’alcoolisme datent des années 50 et 60. Une étude publiée en 1959, réalisée sur 24 patients atteints d’alcoolisme chronique, montre des résultats très prometteurs : au bout de 9 mois de suivi, seuls 4 patients ont rechuté (1)‌. Une autre étude, publiée cinq ans plus tard, aboutit aux mêmes conclusions sur l’efficacité de l’hypnose (2). Dans les deux cas, la technique utilisée sur les patients est celle de l’aversion : cette méthode, qui vise à dégoûter le patient de l’alcool, est très couramment employée pour le traitement des addictions.

Au cours des décennies suivantes, d’autres stratégies ont été étudiées, comme les séances de groupe (3)‌, ou des modèles de défense et de conditionnement (4)‌. Systématiquement, les recherches mettent en évidence deux facteurs clés de réussite de l’hypnothérapie pour l’alcoolisme : la motivation initiale du patient (celui-ci doit vouloir se faire aider) et la relation avec le thérapeute (5)‌.

Plus récemment, une étude de 1991 a mis en évidence l’impact positif de l’hypnose pour traiter l'alcoolisme chez des personnes en cours de guérison : elle montre notamment que la thérapie facilite la gestion du stress et l’autodiscipline (6)‌.

Enfin, une étude publiée en 2011 s’est intéressée à l’efficacité de la thérapie intensive (sessions quotidiennes d’hypnose) sur plusieurs types d’addiction, incluant l’alcoolisme : les résultats sont concluants, avec un taux de succès de 77% un an après le traitement (7‌).

L’objectif de la thérapie est de découvrir cette intention positive, puis de modifier les comportements pour y répondre de manière plus satisfaisante.

Le travail thérapeutique se décompose en trois parties, d’importance et d’ordre variable en fonction du consultant.

En premier lieu, une investigation sur les origines de la consommation est indispensable.  Ensuite, un travail sur les comportements est nécessaire, pour traiter concrètement la dépendance au quotidien. Enfin, à mi-chemin entre ces deux aspects de la thérapie, l’hypnose permet de renforcer la confiance en soi et d’apaiser l’anxiété, deux problématiques courantes dans les addictions.

 

1/ Origines inconscientes

La technique la plus couramment employée en hypnose pour remonter aux origines d’un problème est la régression. Par des protocoles adaptés, le thérapeute invite le consultant à remonter dans son passé, ce qui va notamment permettre :

  • D’identifier d’éventuels événements traumatisants l’ayant rendu vulnérable. Un travail spécifique peut alors être proposé pour surmonter ces traumatismes.

  • De comprendre l’utilité initiale de l’alcool dans la vie de la personne. Par exemple, la désinhibition en société, ou le soulagement d'une souffrance physique ou psychologique. Cette intention positive dévoilée va permettre soit de prendre conscience que l’alcool n’a plus sa place dans la vie actuelle du patient, soit de chercher des solutions inoffensives pour le remplacer.

2/ Confiance en soi, anxiété et dépression

Le manque de confiance en soi et d’estime de soi, mais aussi l’anxiété et la dépression, sont des facteurs favorisant l’alcoolodépendance. C’est pourquoi une part de la thérapie consiste à travailler sur ces problématiques, pour retrouver calme intérieur et maîtrise de soi.

Là encore, il s’agit souvent d’un travail de fond. Il s’accompagne de techniques comme les suggestions de relaxation et le renforcement du moi.

Une thérapie spécifique, avec éventuellement un suivi médical, peut être proposée pour les personnes chez qui la dépendance à l’alcool est un symptôme de dépression.

3/ Modification des comportements

L’hypnose est très efficace pour modifier rapidement les comportements. C’est pourquoi elle est si souvent recommandée pour traiter les addictions.

Une première technique probante est l’aversion : le thérapeute fait en sorte de dégoûter le patient de l’alcool, en associant celui-ci à des éléments qui le répugnent.

On peut aussi travailler de manière plus progressive sur les rituels et les habitudes. Il s’agit d’abord de conscientiser les gestes du quotidien et la consommation d’alcool, car il arrive que celle-ci ne soit pas toujours consciente. L’hypnose peut alors aider le consultant à prendre de nouvelles habitudes, en accord avec ses valeurs et sa personnalité.

 

La fréquence des séances d’hypnose contre l’alcoolisme

Il est difficile d’estimer le nombre de séances d’hypnose pour le traitement de l’alcoolisme. En effet, celui-ci amène fréquemment d’autres problématiques. Cependant, dès les premières séances, on peut s’attendre à une baisse de la consommation d’alcool.

La durée de la thérapie dépend à la fois des problématiques soulevées, et de l’implication du consultant

Les séances doivent être rapprochées les premières semaines. Deux séances par semaine pour juger de la meilleure stratégie à adopter et des thérapeutiques adjuvantes.

Dans un deuxième temps, des exercices en auto-hypnose pourront vous permettre de combattre d’éventuelles pulsions au quotidien : le soir, les moments de convivialité, les fortes émotions ….

 


Précautions et dangers

 

L'alcoolisme étant une maladie, il est préférable d'être suivi par un médecin, en parallèle des séances d'hypnose.

Aussi, il est déconseillé de faire une séance sous l'emprise de l'alcool, et lorsqu'on est atteint de schizophrénie, paranoïa ou trouble bipolaire

 

 

 

Source : L'Hypnose contre l'Alcoolisme ? - Dossier pratique et complet - Doctonat

  • 1 : Miller, M. M. (1959). Treatment of chronic alcoholism by hypnotic aversion. Journal of the American Medical Association, 171(11), 1492-1495.🔗 https://jamanetwork.com/jour

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